Antidepresseurs Et Fibromyalgie : Ce Que Cache Cette Prescription Fréquente

Quand on est diagnostiqué fibromyalgique, on s’attend à un accompagnement centré sur les douleurs physiques, la fatigue, le sommeil. Pourtant, une bonne partie des traitements proposés sont… des antidépresseurs.

Et cela crée souvent une réaction de rejet immédiate. Une incompréhension. Un malaise profond. Parce que pour beaucoup, cela renvoie à un message implicite : “c’est dans votre tête”. Et ce ressenti est violent.

Mais pour comprendre cette situation, il faut revenir sur la logique médicale actuelle.

La médecine conventionnelle face à un vide

La vérité, c’est que la médecine conventionnelle ne comprend pas encore réellement la fibromyalgie. Elle ne connaît pas sa cause exacte, et n’a donc pas de traitement spécifique. Il n’y a pas de médicament "anti-fibromyalgie" officiellement validé.

Alors les médecins font comme ils peuvent : ils cherchent à soulager. Ils piochent dans ce qu’ils ont sous la main. Et ce qu’ils ont, ce sont souvent :

• des antidépresseurs tricycliques,
• des inhibiteurs de recapture de la sérotonine,
• des anxiolytiques.

Pas parce qu’ils pensent que vous êtes dépressif. Mais parce que ces molécules ont montré une efficacité partielle sur certains symptômes : la douleur chronique, le sommeil fragmenté, la tension nerveuse.

➡️ Lire aussi : Pourquoi la médecine conventionnelle ne connaît pas la cause de la fibromyalgie

Une réponse par défaut, pas par conviction

Il faut être clair : la majorité des médecins ne sont pas malveillants. Mais ils sont démunis.

Quand on leur parle de douleurs chroniques, d’hypersensibilité, de fatigue sans cause détectable… ils se retrouvent sans repères clairs. Alors ils testent. Ils essaient. Ils observent.

Ce n’est pas une démarche fondée sur la compréhension de votre terrain. C’est une logique d’essai/erreur, dans un système qui manque d’outils adaptés.

Ce que cela provoque chez le patient

Le problème, c’est que ce type de prescription envoie un signal très violent à la personne concernée :

• “On ne vous croit pas vraiment.”
• “Ce n’est pas une vraie maladie.”
• “C’est sans doute dans votre tête.”

Même si ce n’est pas dit, c’est ce qui est ressenti. Et ce ressenti est fondé. Il est nourri par des années d’errance, d’examens “normaux”, de remarques douteuses.

Et c’est souvent là que le lien de confiance avec la médecine conventionnelle se brise.

Ce que cela ne veut pas dire

Recevoir un antidépresseur ne veut pas dire :

• que votre douleur est imaginaire,
• que vous êtes fragile,
• que tout cela est psychologique.

Cela veut dire que la médecine actuelle n’a pas encore d’autre solution claire à proposer.

Mais cela ne remet pas en cause la réalité de votre vécu. Votre douleur est réelle. Votre fatigue est physique. Vos symptômes sont corporels, même si on ne les voit pas dans un bilan sanguin.

Ce qui manque : une lecture globale du corps

Ce que cette situation révèle, c’est une chose simple : la médecine actuelle n’est pas conçue pour penser la complexité du vivant. Elle fonctionne très bien avec des causes claires, des marqueurs visibles, des traitements ciblés.

Mais la fibromyalgie échappe à ce modèle.

Elle oblige à faire un pas de côté. À relier les signes. À chercher ce que le corps essaie d’exprimer à travers ses douleurs. Et cela, aucun médicament ne peut le faire.

➡️ Explorer : Les 3 niveaux de la maladie

Ce que nous faisons : redonner du sens, pas une pilule

Dans notre approche, nous ne rejetons pas les médicaments. Mais nous considérons qu’ils ne sont pas une réponse suffisante.

Ce que nous proposons, c’est un accompagnement basé sur la compréhension du corps. Cela commence par :

• expliquer comment fonctionne le corps,
• repérer ce qui le surcharge (toxines, tensions, émotions),
• relancer ses mécanismes naturels d’élimination (émonctoires),
• et surtout, vous rendre autonome dans votre rapport à la santé.

Le message à retenir

Non, la fibromyalgie n’est pas une maladie mentale.
Oui, la douleur est bien physique, concrète, invalidante.
Non, les antidépresseurs ne sont pas une attaque personnelle.
Mais oui, on peut aller plus loin, en changeant de regard.

🎯 Envie d’un accompagnement qui va au-delà des symptômes ?

Si vous avez le sentiment que les traitements actuels ne suffisent plus, si vous voulez comprendre ce que votre corps exprime vraiment, et avancer avec lui plutôt que contre lui…

👉 Accédez à la conférence gratuite sur la fibromyalgie