Fibromyalgie : L'Hypothese Du Choc Emotionnel
On entend souvent que la fibromyalgie est causée par un choc émotionnel. Cependant, ce n'est généralement pas la cause, mais plutôt un déclencheur. Le choc émotionnel surcharge un corps déjà vulnérable, activant ainsi la maladie. Travailler uniquement sur ce choc ne résout pas la fibromyalgie.
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Certaines personnes touchées par la fibromyalgie relient le début de leurs symptômes à un événement marquant de leur vie. Un choc émotionnel fort. Un accident. Un deuil. Une rupture. Une pression accumulée qui, un jour, a franchi un seuil.
Est-ce que cela signifie que la fibromyalgie est “psychologique” ? Non. Mais cela nous invite à considérer une autre dimension souvent mise de côté : la mémoire émotionnelle du corps.
Ce que le choc émotionnel provoque dans le corps
Un choc, c’est un évènement trop intense, trop rapide, ou trop douloureux pour être digéré en temps réel. Le mental peut passer à autre chose. Mais le corps, lui, enregistre.
Ce choc peut perturber les fonctions nerveuses, modifier la respiration, dérégler le sommeil, déséquilibrer l’immunité, ou bloquer l’énergie vitale. Il peut imprimer une tension de fond dans tout l’organisme.
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Une date précise, ou un glissement progressif
Chez certaines personnes, les symptômes apparaissent quelques jours ou semaines après un évènement fort. Chez d’autres, c’est une succession de tensions émotionnelles non exprimées qui finissent par créer un terrain propice à la fibromyalgie.
Dans tous les cas, l’émotion reste dans le corps si elle n’est pas reconnue, libérée, transformée. Elle peut alors se cristalliser en douleur, en hypersensibilité, en fatigue permanente.
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Ce n’est pas “dans la tête”, c’est “dans le corps”
Il ne s’agit pas de dire que tout vient de l’émotionnel. Mais d’oser reconnaître que le corps est traversé par ce que l’on vit, même quand on n’en parle pas, même quand on “gère”.
La fibromyalgie pourrait être, dans certains cas, l’expression d’un trop plein non exprimé. Un appel à revenir à soi, à faire du tri, à laisser remonter ce qui a été enfoui.
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Une piste, pas une explication unique
Cette hypothèse n’est pas exclusive. Elle ne remplace pas les autres. Elle les complète. Parce que dans la fibromyalgie, tout semble entremêlé : le physique, le nerveux, l’émotionnel.
Accepter que l’émotion ait une place dans l’apparition ou l’entretien des symptômes, c’est ouvrir une porte. Une porte vers une compréhension plus fine, plus humaine, plus respectueuse.
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