Les Traitements Proposes (3/4) | La Medecine Conventionnee Face A La Fibromyalgie
Les traitements conventionnels pour la fibromyalgie reposent sur des médicaments (antalgiques, anxiolytiques, antidépresseurs) qui camouflent les symptômes sans s'occuper de la cause. Ils offrent un soulagement temporaire, mais il est crucial de travailler sur la cause pour s'en débarrasser.
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La médecine conventionnelle propose différents traitements pour la fibromyalgie. Mais tous ont une chose en commun : ils visent les symptômes — douleurs, troubles du sommeil, fatigue — sans forcément en comprendre l’origine.
Ce qui est proposé aujourd’hui dans les cabinets médicaux est donc bien réel. Mais cela répond à une logique symptomatique, parfois utile, mais rarement suffisante. Dans cette 3ᵉ partie de la série, voyons ensemble ce que la médecine classique met en œuvre, et ce que cela révèle de son approche face à la fibromyalgie.
Une gestion principalement symptomatique
Dans la très grande majorité des cas, la médecine conventionnelle prescrit des médicaments pour soulager ce que la personne ressent : douleurs diffuses, troubles du sommeil, tensions internes. Il n’est pas question ici de chercher la cause, mais de rendre les symptômes “plus supportables”.
Cela peut être précieux dans un premier temps. Mais lorsqu’on s’arrête là, on reste dans une logique d’entretien du déséquilibre.
Les types de médicaments les plus souvent proposés
Les antidépresseurs
Ils sont parmi les plus prescrits. Pas forcément parce que la personne est dépressive, mais parce que certains antidépresseurs modifient la perception de la douleur, agissent sur les récepteurs de la sérotonine, et peuvent aussi améliorer le sommeil.
Mais ce type de molécule est souvent mal perçu. Beaucoup de personnes refusent de les prendre, par principe, par peur ou par manque d’explication. Et souvent, cela nourrit une confusion : “Est-ce qu’on pense que c’est dans ma tête ?”
➡️ Lire aussi : Pourquoi les médicaments prescrits sont des antidépresseurs ?
Les somnifères
Autre médicament très répandu, souvent prescrit en complément : le somnifère. Quand le sommeil est trop perturbé, on tente de “forcer” l’endormissement. Cela peut aider… mais cela n’améliore pas nécessairement la qualité du sommeil profond, ni la récupération.
Ce que cela révèle de l’approche médicale actuelle
Cette façon d’agir montre bien la limite du modèle conventionnel : on observe ce qui est gênant, on prescrit un médicament, et on passe à autre chose.
Mais on ne cherche pas le pourquoi, ni le terrain, ni ce qui peut être ajusté autrement. Et cela peut laisser les personnes dans une sensation d’abandon ou d’incompréhension.
Repenser la prise en charge : ne plus agir uniquement sur les effets
L’objectif ici n’est pas de dénigrer la médecine, mais d’expliquer que son rôle a des limites, surtout lorsqu’il s’agit de syndromes complexes, non visibles, et multifactoriels.
La question n’est pas de “choisir entre deux mondes”, mais de reprendre en main ce qui peut l’être, de compléter ce qui ne l’est pas, et de retrouver une cohérence entre ce que l’on ressent et ce que l’on met en place.
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