Les 3 Niveaux De La Maladie (7/7) | La Naturopathie Face A La Fibromyalgie

La naturopathie distingue trois niveaux de maladies : aiguës, chroniques (comme la fibromyalgie) et dégénératives. Les maladies chroniques nécessitent un travail sur la cause, tandis que les aiguës sont des crises curatives. La clé est d'accompagner le corps plutôt que de lutter contre lui.

Les 3 Niveaux De La Maladie (7/7) | La Naturopathie Face A La Fibromyalgie

Visionnez l'épisode en vidéo ici 👇

Envie de faire bouger les choses ?

Accédez à la conférence contre la fibromyalgie pour (enfin) tout comprendre sur cette maladie que personne ne comprend.
👇👇👇

VOIR LA CONFÉRENCE

Retranscription écrite de la vidéo :

Hello la communauté !

Dans ce septième épisode de la série « La naturopathie face à la fibromyalgie », je vais vous présenter les trois niveaux de maladies qui existent que le corps peut faire, pour bien comprendre où se situe la fibromyalgie. C’est parti !

Maintenant, parlons des trois niveaux de maladies qui sont possibles chez l’être humain. J’ai remis le schéma du vase émotionnel à gauche, et je vous ai ajouté un nouveau schéma qui sera le schéma principal de cette vidéo. Je vais vous expliquer les différents types de maladies qu’on peut avoir, parce qu’en naturopathie, face à différents types de maladies, on n’aura pas la même stratégie. Il existe trois types de maladies : les maladies aiguës, les maladies chroniques et les maladies dégénératives.

Les maladies aiguës sont caractérisées par une apparition brutale et une évolution rapide sur une courte durée. Les meilleurs exemples de maladies aiguës sont la grippe, le rhume, la gastro-entérite.

Ensuite, on a les maladies chroniques, caractérisées par une affection de longue durée qui, en règle générale, évolue lentement avec le temps. Les exemples de maladies chroniques sont les allergies, l’eczéma, le psoriasis, la fibromyalgie. Toutes ces maladies sont des maladies chroniques.

Enfin, les maladies dégénératives sont une affection évolutive pour laquelle, avec le temps, on constate une augmentation des déficiences et des incapacités des personnes qui en sont atteintes. Les exemples de maladies dégénératives sont le cancer, Alzheimer, Parkinson.

Il y a un lien entre le type de maladie que l’on a, notre état de santé, le niveau de vitalité de notre corps, et notre niveau d’encrassement va définir le type de maladie que l’on va faire. Le meilleur schéma pour expliquer cela est le schéma que je viens de faire sur la vitalité du corps et notre niveau d’encrassement. Ils sont complètement liés. Plus on s’encrasse, plus notre corps va avoir de la vitalité. Plus on élimine les toxines, plus on va avoir de la vitalité. Donc, imaginez que, par exemple, vous n’ayez jamais vidangé votre voiture, laquelle a un liquide très sale. Cela explique pourquoi votre voiture a du mal à fonctionner. C’est pareil pour notre corps.

Une autre notion importante est la notion de seuil de tolérance, qui est totalement incomprise aujourd’hui. Plus on est en bonne santé, plus notre seuil de tolérance est bas. Plus on est en mauvaise santé, plus notre seuil de tolérance est haut. La nature est bien faite. Le corps cherche à tout prix à se surcharger le moins possible en toxines. Si on prend l’exemple d’un bébé en bonne santé, il a un seuil de tolérance très bas. Essayez de donner du café à un bébé, il va le vomir, faire une diarrhée, ou utiliser tout autre mécanisme de défense pour éliminer rapidement ce qui vient d’être mis dans son corps. Le corps ne peut pas accepter ce poison, puisqu’il cherche à être le moins encrassé possible. Il va utiliser un mécanisme de défense, comme des vomissements, et c’est la maladie aiguë. En naturopathie, on appelle cela une crise curative. C’est lorsque notre corps dépasse son seuil de tolérance en toxines, et il va utiliser un déclencheur, comme le froid, un microbe, un virus, etc., pour déclencher une maladie et ainsi réussir à éliminer les toxines. Par exemple, cela peut se manifester par de la fièvre qui permet de sortir des cristaux grâce à la transpiration. On peut aussi avoir le nez qui coule pour éliminer le mucus ou faire une diarrhée pour éliminer les colles et les cristaux.

Aujourd’hui, on confond un peu tout. On considère qu’un bébé est souvent malade parce qu’on pense qu’un bébé a un système immunitaire faible en construction. On va considérer, par exemple, une personne qui n’a jamais de maladies aiguës comme une personne en bonne santé, ayant un système immunitaire fort. En fait, c’est l’opposé, c’est-à-dire que c’est complètement l’opposé. Mais en fait, ce n’est pas du tout la vision de la santé qui est répandue aujourd’hui.

Si on a un symptôme, c’est un problème. Si on n’a pas de symptômes, alors tout va bien, on est en parfaite santé. Pourtant, le bébé est en bien meilleure santé que la personne qui n’a plus de vraie maladie et qui puise depuis bien longtemps. On ne comprend tellement pas ce principe aujourd’hui que l’on ne cherche pas à travailler sur la cause de notre encrassement. On cherche non pas à stopper le mécanisme du corps en essayant de refouler les symptômes, on se dit « tiens, j’ai la diarrhée » et, je prends des médicaments pour stopper cette diarrhée. Donc, je vais, par exemple, manger des aliments pour me constiper. Typiquement, je me rappelle gérer une diarrhée, ma mère me donnait du riz à fond pour stopper la diarrhée. Au lieu d’essayer de comprendre pourquoi le corps fait une diarrhée, on va se dire, « ah, le corps est stupide, il fait une diarrhée, je vais aller à l’encontre de cela, puisque si j’arrête la diarrhée, je sais que je suis en mauvaise santé, et donc, je vais aller à l’opposé des symptômes ». Encore une fois, on se pose aux symptômes, puisque s’il n’y a plus de diarrhée, on est content.

Il faut comprendre pourquoi le corps fait cela. Il faut accompagner le corps dans ce qu’il cherche à faire. On pense qu’il réagit mal, et on joue contre lui à chaque fois de la même façon. Quand on fait de la fièvre ou qu’on a le nez qui coule, on va prendre un médicament pour stopper ces réactions, alors qu’en fait, en réalité, il faudrait aller dans son sens. Si c’est trop violent, bien sûr, diminuer un peu la violence de la sortie des déchets, mais en tout cas, il faut comprendre que s’il fait cela, ce n’est pas de la stupidité. La nature est extrêmement bien faite, et c’est même dans les livres d’anatomie et de physiologie en médecine. On sait que quand on fait de la fièvre, ce n’est pas pour rien. C’est que le corps va chercher la transpiration pour éliminer, ou pour aller chercher de l’information pour régler un problème. C’est une réaction du système immunitaire pour régler un problème qui se passe. Il y a eu un agent pathogène qui est rentré. Donc, le corps a un système de défense qui se passe dans le corps.

Pourtant, on se rend bien compte qu’après une bonne crise curative, c’est cela qui est incroyable, c’est qu’on se sent mieux. Cela changeait typiquement après une bonne grippe. Très souvent, on se sent mieux, mais cela a changé nos habitudes. On va toujours aller à l’encontre des réactions du corps. On joue toujours contre le corps toute notre vie, et qu’est-ce qu’on fait en faisant cela ? On épuise le corps. En fait, la vitalité du corps va diminuer de plus en plus. Il va faire de moins en moins de symptômes. Et on le voit tout au long de notre vie. Plus on va jouer contre notre corps, plus on va avoir de moins en moins de symptômes. Pourtant, plus le corps a de la vitalité, plus il va causer des maladies aiguës, puissantes et de courte durée. Regardez un bébé, c’est capable de faire de très grosses fièvres en une journée ou deux au maximum, alors qu’un vieillard va faire une toute petite fièvre qui va durer plusieurs semaines. Donc, la vitalité, on voit bien, elle est très faible chez la personne âgée, puisque l’encrassement est très grand, donc, le corps n’arrive plus à faire des éliminations franches.

C’est pareil pour toutes les crises d’élimination. Les bébés, font des crises d’élimination très puissantes, ce qui leur permet de se nettoyer, alors que les personnes qui sont très encrassées, qui ont refoulé leurs symptômes toute leur vie, ont des éliminations extrêmement faibles et durent dans le temps. Le problème, c’est qu’à un moment, à force de jouer contre le corps, ils arrêtent de se battre, il n’a plus de force. C’est un exemple qui est facilement vérifiable. Avec les allergies, souvent, les allergies diminuent autour des 60 ans, voire disparaissent. On est très contents. C’est génial, je n’ai plus les allergies, c’est top. Cela veut dire que le système immunitaire va mieux. C’est génial. En fait, si vous n’avez plus votre maladie chronique alors que vous n’avez pas réglé la cause ou les causes de cette maladie chronique, c’est que votre corps a arrêté de se battre. Cela signifie que vous commencez à passer au dernier stade de la maladie, qui est la maladie dégénérative. C’est-à-dire qu’à partir de là, on a une maladie chronique qui disparaît du jour au lendemain, on est en train de voir que le corps arrête même de se battre de manière chronique. Cela veut dire qu’on est en train de se diriger à vitesse grand V vers les maladies dégénératives, puisque c’est le troisième stade de la maladie.

C’est pour cela que beaucoup de personnes qui étaient, entre guillemets, en bonne santé, déclarent du jour au lendemain un cancer ou une maladie dégénérative. En fait, ils n’étaient jamais malades, et le cancer leur est tombé dessus, où ils n’étaient jamais malades, et Alzheimer leur est tombée dessus, ou Parkinson, ou telle maladie dégénérative, où les cellules lésionnelles. Cela ne fonctionne pas ainsi. On sait aujourd’hui que le cancer prend des dizaines d’années à arriver. Ces personnes sont passées par tous les stades de la maladie avant de déclarer une maladie dégénérative. Actuellement, les bébés font très facilement des maladies aiguës parce que leur alimentation est très encrassant, puisqu’on continue à les encrasser et à essayer de stopper les crises curatives du corps.

Alors, les enfants passent très vite en maladie chronique. Moi, je le vois, j’étais en maladie chronique à deux ans, c’est-à-dire qu’à deux ans, j’avais des allergies extrêmement puissantes. Cela montre bien que ce n’est pas normal, car le bébé passe trop vite en maladie chronique, puisqu’en fait, toute notre vie, on utilise la même stratégie qui est de stopper toute réaction du corps. À un moment, le corps n’a plus d’énergie pour se battre, donc, la maladie dégénérative arrive. Le vrai naturopathe face à la maladie va être en rapport avec le type de maladie que la personne a.

Si on prend le cas, par exemple, des maladies aiguës, vous l’avez compris, le vrai naturopathe ne va jamais jouer contre le corps. Le corps met en place cette crise curative pour nettoyer la machine. On ne va pas aller à l’encontre de cela. Par contre, on peut l’accompagner pour lui faciliter le travail. Par exemple, si une personne fait un gros rhume, cela signifie que cela sort par le nez, les muqueuses. Donc, les poumons, ce sont les sorties, les émonctoires de secours des colles. Et si cela sort par le nez, c’est que les égouts principaux, les intestins, n’arrivent pas à faire normalement leur travail. Donc, le naturopathe pourrait alors aider à accélérer le transit intestinal pour dériver la sortie des déchets au niveau des selles plutôt qu’au niveau du nez. On ne va pas stopper la réaction du corps, on va l’aider à faire son travail le plus facilement possible.

Si on prend, par exemple, le cas d’une des maladies chroniques, encore une fois, le naturopathe ne va pas jouer contre le corps. Il va essayer de comprendre la cause de cette maladie chronique pour essayer de travailler sur cette cause de la maladie. Il va regarder quels types de toxines essaient de sortir, quelle est l’histoire, quels sont les mécanismes utilisés, et quel était le terrain de la personne qui souffre de cette maladie chronique, afin de proposer un programme d’hygiène de vie le plus adapté. S’il a visé juste en travaillant sur les causes, les symptômes diminuent petit à petit jusqu’à disparaître.

Ensuite, pour les maladies dégénératives, ce n’est pas la même chose, vous l’avez compris. Pour le vrai naturopathe, la maladie dégénérative, c’est la conséquence d’un encrassement du corps depuis tant d’années et du refoulement de toutes les réactions de nettoyage du corps au cours de la vie. Puisque le corps est épuisé et puisqu’il est très encrassé, il arrive qu’il se réfugie, dégénère. En naturopathie, on va toujours aller dans le sens du corps, mais dans le cas de la maladie dégénérative, le naturopathe ne peut rien faire, le corps a arrêté de se battre, et dans ce cas, seule la médecine conventionnelle peut être efficace avec ses médicaments chimiques de synthèse puissants, sa chirurgie et les radiations.

Est-ce que le naturopathe considère cela comme de la guérison ? Bien sûr que non. Ce n’est pas parce qu’on va faire de la radiation pour un cancer, enfin, qu’on va utiliser des médicaments chimiques de synthèse, la radiation ou de la chirurgie que la personne est soignée puisqu’on n’a pas travaillé sur la cause du problème. Pourquoi cette personne fait Alzheimer ? Pourquoi cette personne fait un cancer ? Donc, ce n’est pas vraiment soigné. Par contre, quand la maison brûle, on appelle les pompiers plutôt que de laisser la maison brûler. C’est ce qu’il faut faire, parce que c’est une situation d’urgence. Comme je l’ai dit plus tôt dans cette vidéo, dans cette formation, c’est que la médecine conventionnée, en urgence elle est extrêmement efficace. Après, on peut se poser la question, est-ce qu’après le passage des pompiers, la maison est en bon état ? Bien sûr que non, puisqu’on a mis de l’eau partout. Elle a brûlé et elle est complètement inondée. Mais c’est le prix à payer pour avoir réglé une situation d’urgence. Il aurait fallu vérifier depuis longtemps si la maison était aux normes et vérifier qu’on savait bien l’entretenir, que tout fonctionnait bien, mais cela n’a pas été fait. C’est pour cela que les pompiers, à ce moment, étaient la solution la plus efficace à court terme pour réussir à stopper cet incendie.

En naturopathie, bien sûr, on n'accompagne pas du tout les maladies dégénératives, ce n’est pas notre métier. On accompagne les maladies chroniques, parce que les maladies dégénératives, c’est le travail de la médecine conventionnelle. Puisqu'on va s’occuper d’accompagner le corps, et c’est grâce à l’énergie du corps, sa vitalité, qu’il va se rééquilibrer. Puisque dans la maladie dégénérative, il n’y a plus d’énergie vitale, et que le corps n’arrive plus à faire son travail, il n’y a que la médecine conventionnelle qui est hyper pertinente à ce moment-là, puisqu’elle a des outils qui sont hyper puissants pour compenser le travail que le corps ne fait pas.

Nous, notre métier chez EPIGENISE, c’est de montrer aux gens qu’ils peuvent se débarrasser de leurs maladies chroniques en s’occupant des causes de ces maladies. Donc, moi, le plus grand mal que je souhaite à chacun, c’est d’avoir des maladies toute sa vie, des maladies aiguës puissantes de temps en temps, pour permettre aux corps d’avoir des périodes de nettoyage intéressantes, et comme cela, on ne passe jamais dans des maladies chroniques, encore moins dans des maladies dégénératives. C’est important de comprendre cela. C’est lien entre les différents types de maladie, puisqu’on ne va pas du tout accompagner les maladies en fonction de leur type, et il y a un lien direct entre la vitalité et le seuil de tolérance.

Plus on va avoir de vitalité, plus on va avoir un seuil de tolérance faible, plus on va faire des maladies aiguës. Quand on arrive sur la terre, principalement, très souvent, on a beaucoup de vitalité, avec un seuil de tolérance faible. Après, on va avoir de moins en moins de vitalité. Plus on va s’encrasser, plus on va avoir de vitalité. C’est pour cela qu’on va passer un moment aux maladies chroniques, un moment, des maladies dégénératives. J’espère que c’est clair, cette compréhension de la maladie, parce que c’est hyper important pour savoir ce qu’il faut mettre en place en fonction du type de maladie.

La fibromyalgie, c’est une maladie chronique, on est dans le deuxième stade de la maladie, cela veut dire qu’il faut travailler sur la cause de celle-ci pour voir qu’on peut s’en débarrasser. Par contre, il ne faut jamais aller jouer contre les maladies aiguës. Parfois, si elles sont trop puissantes et qu’elles peuvent être dangereuses, à ce moment-là, il faut dériver, accompagner le corps, mais ne pas aller contre son sens. Si on joue toujours contre notre corps toute notre vie, c’est normal qu’il dégénère, puisqu’on attend à jouer contre lui toute notre vie.

J’espère que c’est clair pour vous, cette vision de ces trois niveaux de la maladie, et on se retrouve très vite dans les prochaines vidéos !

Si vous souhaitez aller plus loin, je vous ai mis un lien juste en dessous de la vidéo pour vous permettre de commencer à faire bouger les choses gratuitement sur la fibromyalgie. Je vous dis à très vite. Bye !