La Surcharge Emotionnelle (3/4) | Les Causes De La Fibromyalgie
La surcharge émotionnelle est un facteur clé dans la fibromyalgie. Les personnes fibromyalgiques sont souvent hypersensibles ou ont vécu des événements émotionnels intenses, comme des deuils, des burnouts ou des abus. Ces expériences surchargent le corps, contribuant au développement de la maladie.
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Quand on parle de fibromyalgie, on pense souvent à des douleurs musculaires, à une fatigue chronique, à des troubles du sommeil. Mais rarement, on évoque le rôle central des émotions dans l’installation et l’entretien de la maladie.
Dans ce troisième article consacré aux causes de la fibromyalgie, nous abordons un angle souvent négligé — mais pourtant fondamental : la surcharge émotionnelle. Ce qu’on a vécu. Ce qu’on n’a pas digéré. Ce qu’on continue de porter, parfois depuis longtemps.
Ce qu’on vit laisse des traces dans le corps
Le corps se souvient, même quand l’esprit a “oublié”
Des événements du passé, des conflits non exprimés, des deuils, des changements brutaux… Même s’ils semblent lointains ou “gérés”, le corps, lui, les enregistre. Parfois, il n’a pas eu les moyens de les intégrer, de les relâcher, de les dépasser.
Et cette charge émotionnelle non digérée devient alors un poids invisible, qui pèse sur le système nerveux, sur l’immunité, sur la vitalité.
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Trop d’émotions non exprimées… ça finit par saturer
Le système nerveux craque, et tout le reste suit
Quand les émotions s’accumulent sans être exprimées, le système nerveux entre en tension permanente. Et cette tension se diffuse : le corps se crispe, la fatigue s’installe, les douleurs se généralisent. C’est un épuisement de fond, qui ne se règle pas avec du repos seul.
Ce n’est pas une question de “caractère” ou de “fragilité”. C’est une logique biologique : un organisme en surcharge émotionnelle cherche un exutoire. Et parfois, il le fait à travers la maladie.
➡️ Voir aussi : Ce que la médecine conventionnelle ignore parfois dans la fibromyalgie
La fibromyalgie peut être un signal profond du corps
Ce que la personne ressent n’est pas “dans la tête”. C’est dans tout le corps. Un corps qui n’en peut plus de retenir, de compenser, d’encaisser sans relâche. La fibromyalgie devient alors le langage du corps, pour dire ce qui n’a pas pu être dit autrement.
Ce n’est pas un hasard si de nombreuses personnes décrivent une période de vie intense ou un choc émotionnel peu avant l’apparition des premiers symptômes.
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Agir sur le corps, c’est aussi écouter l’émotion
Chez EPIGENISE, nous considérons que le corps et l’émotion sont indissociables. On ne peut pas travailler sur l’alimentation, le sommeil ou la vitalité… sans prendre en compte ce que la personne a vécu. Ce qu’elle ressent encore. Ce qu’elle porte.
C’est un travail de fond. Un travail respectueux. Un travail qui permet au corps de relâcher enfin ce qu’il n’a jamais pu déposer.
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