Le jeûne est-il efficace contre la fibromyalgie ?

Le jeûne peut être efficace contre la fibromyalgie, réduisant douleurs et fatigue, mais ce n'est pas un remède miracle. Il est crucial d'adapter l'approche à chaque individu, en combinant alimentation, activité physique, et gestion du stress pour des résultats durables.

Le jeûne est-il efficace contre la fibromyalgie ?

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 Hello tout le monde ! Donc là, on recommence les webinars. L’idée, c’est vraiment qu’on fasse un webinar toutes les semaines pour toutes les membres de la communauté afin que tout le monde puisse en bénéficier. On va discuter d’un thème toutes les semaines. L’idée, c’est que je passe une quinzaine/vingtaine de minutes sur un thème et ensuite, à la fin, on essaye de trouver 5 ou 10 minutes où, justement, je peux répondre en direct aux questions qu’on me pose à la fin de ce webinar.
L’idée, c’est que chaque webinar parte d’un thème général et que j’essaye de balayer ce thème pour fournir des informations à ceux qui s’intéressent à ce thème.
Là, j’ai décidé de faire ce webinar sur le thème de la fibromyalgie car c’est le dernier programme qu’on a lancé chez EPIGENISE, le cabinet que j’ai créé. Historiquement on a le programme sur les allergies. On a énormément de contenu sur le blog, énormément de contenu sur notre chaîne YouTube. Pareil on a le programme contre les maladies de peau (eczéma, psoriasis, etc). Et le dernier programme qu’on a lancé, c’est le problème contre la fibromyalgie.
Et donc, on a quand même beaucoup de contenu sur la fibromyalgie sur notre blog et sur notre chaîne YouTube, sur Facebook, etc. Mais on peut encore en faire. Je n’ai pas balayé tous les sujets et j’ai décidé justement de traiter aujourd’hui le thème de la fibromyalgie et plus particulièrement du jeûne et de la fibromyalgie.
J’ai pour cela utilisé une question qu’un des membres de la communauté m’a envoyé, qui s’appelle Sébastien, et la question qui m’a envoyé c’est : “Est-ce que le jeûne est efficace contre la fibromyalgie ?”. Donc, je vais partir de cette question pour donner mon avis justement sur le jeûne en relation avec la fibromyalgie. Comme d’habitude donc, avant chaque webinar, quelques jours avant, on vous pose la question. On vous demande si vous avez des questions à me poser. Comme cela, on liste toutes les questions et on voit lesquelles se recoupent. Et on essaye de faire un thème avec toutes ces questions. Et donc là, j’ai reçu énormément de questions sur le jeûne et la fibromyalgie. Donc, j’ai décidé d’utiliser ça parce qu’il semblerait que cela intéresse beaucoup de personnes fibromyalgiques et donc ça va être l’objectif du webinar aujourd’hui. On va partir de la question et ensuite, je vais essayer de donner mon avis sur le jeûne en relation avec la fibromyalgie. Ensuite, on va essayer de répondre à quelques autres petites questions qu’on peut avoir à la fin. Donc, je vais partir déjà de la question de Sébastien et je vous remercie de m’avoir envoyé cette question puisque je reçois énormément de questions sur le jeûne et la fibromyalgie. A chaque fois, j’y répond en direct en “one to one” avec nos membres. Et là, c’est l’occasion justement de pouvoir faire bénéficier toute la communauté et publier ces vidéos pour que ça puisse donner des informations à ceux que cela intéresse. Alors, dans ma réponse, je vais faire deux parties. La première partie, je vais dire “bien sûr que oui, le jeûne c’est efficace contre la fibromyalgie”. Et deuxièmement, je dirai : “ce n’est pas le remède miracle contre la fibromyalgie” et ensuite je vais argumenter.
D’abord ce qu’il faut comprendre, c’est que le jeûne est efficace contre la fibromyalgie et toutes les personnes qui ont jeûnées peuvent le vérifier par eux-mêmes. À partir du moment où on commence à faire un vrai jeûne et qu’on est fibromyalgique, on voit pour la majorité des gens des effets bénéfiques à ce jeûne, donc on voit qu’on a beaucoup moins de douleurs, on est moins fatigué et on dort un peu mieux. Ça, c’est ce que la majorité des fibromyalgiques quand ils jeunent peuvent voir. Après une partie de ces personnes fibromyalgiques qui, parce qu’ils ont fait un bon jeûne ou parce que ils ont été préparés, peuvent voir qu’ils ne sont plus fibromyalgiques à un moment. Moi j’ai des membres qui ont déjà fait des jeûnes de une semaine, deux semaines ou trois semaines. Et à la fin de ce jeûne ils n’avaient plus de symptômes fibromyalgiques. Mais le problème, c’est que cette période où la personne n’est plus fibromyalgique, souvent elle est très courte. Souvent, les symptômes reviennent très vite. Donc on voit bien quand même que pour la majorité des gens qui vont faire un vrai jeûne, il va y avoir vraiment une diminution des symptômes. Les trois symptômes principaux des fibromyalgiques, donc on ne peut pas dire que ce n’est pas efficace puisque voit bien qu’il y a quelque chose qui fait que le corps diminue les symptômes de la fibromyalgie.
Et on voit même qu’il y en a certains qui ont toute une période où ils ne sont pas considérés comme fibromyalgiques puisqu’ils n’ont plus cette douleur diffuse, ils n’ont plus cette fatigue chronique, ils n’ont plus ce problème de sommeil peu réparateur.
D’un côté, on voit bien que le jeûne est vraiment très efficace. Ensuite, ce qu’il faut bien comprendre aussi quand même, c’est que tout le monde ne peut pas jeûner autant de temps. Et donc, avec nos membres, je le vois. Il y a des gens qui ne sont pas capables de jeûner. Ils ne sont pas capables de jeûner physiquement parce qu’ils n’ont pas l’énergie, parce que leur corps peut être trop encrassé, trop surchargé. Donc il va falloir qu’on passe d’abord une période que j’appelle de “pause digestive”. Et donc, au lieu de totalement jeûner parce que la personne n’est pas capable de faire ça, en fonction de la personne que j’ai en face de moi, je vais lui proposer de faire une journée de légumes ou une journée que de fruits ou une journée que d’un seul fruit. Un seul type de fruits qu’on mange en quantité, qu’on veut ou que d’un seul type de légumes, qu’on mange en quantité, qu’on veut ou de jus de légumes. Enfin, bref, trouver une sorte de pause digestive. Il y a plein de différents types de pauses digestives qu’on peut faire pour permettre d’avoir les effets un petit peu du jeûne parce que pendant la “pause digestive”, on mange quand même donc on apporte un peu d’énergie au corps, même si pas suffisante. Mais c’est pour ça qu’on va réussir à bénéficier de quelques aspects bénéfiques qui sont liés au jeûne. Et moi, j’ai beaucoup de membres qui ont d’abord besoin de passer par une période de pause digestive, pour récupérer un peu d’énergie, pour faire ce travail de nettoyage doux du corps.
Et donc, c’est pour la partie physique. Après, il y a aussi quand on fait un jeûne, il y a la partie psychologique parce qu’il faut aussi être capable psychologiquement de le faire. Parce que si on pense qu’on va mourir, si on saute un repas déjà cela va être très compliqué de commencer à jeûner. Et aujourd’hui, ce qu’il faut savoir, c’est que la majorité des gens mangent à peu près trois fois par jour. La majorité des gens n’ont jamais sauté un repas ou en tout cas pas deux repas, parce que sinon, ils considèrent qu’ils vont mourir et donc jeûner même quelques jours, c’est extrêmement impactant psychologiquement, puisque ce n’est pas notre vision classique de la santé aujourd’hui en Europe. En tout cas en France, la culture du jeûne n’existe pas trop. Elle est très, très jeune. Il y a d’autres pays où c’est beaucoup plus développé et beaucoup plus démocratisé, où c’est moins compliqué. Moi, par exemple, je sais que quand je dis que je jeûne, les gens à chaque fois me demandent : “qu’est ce que tu manges alors quand tu jeûnes ?” Je suis toujours obligé d’expliquer que quand jeûne, et bien je ne mange pas. Le jeûne, c’est le fait de ne pas manger. Donc il faut déjà réussir à pouvoir jeûner physiquement, psychologiquement, parce que la nourriture, c’est une béquille psychologique. On a passé une mauvaise journée, on a envie de manger; on a un mauvais moment, on a envie de manger; on est trop stressé, on a envie de manger. Bref, il ne faut pas enlever cet aspect là aussi et donc déjà il faut être capable de jeûner. Ensuite, quand on est fibromyalgique et qu’on est en train de jeûner, il y a plusieurs types de jeûne. Le jeûne hydrique, donc on ne mange pas, mais on boit de l’eau. Il y a le jeûne sec, on ne mange pas et on ne boit pas. Ensuite, quelle est la durée? Combien de temps je fais? Quelle est la régularité de ce jeûne? Est ce que je fais donc une journée? Est-ce que je fais trois jours ? Est-ce que je fais une semaine ? Est-ce que je fais une semaine et demie ? Et ensuite, tous les combien de temps je le fais ? Donc moi, ce que je dis sur le premier point, c’est que le jeûne, et chaque fibromyalgique peut le vérifier s’il en a la capacité de le faire. Ce qui l’ont fait, dans la majorité des cas, ont vu des bénéfices, c’est que le jeûne a un impact concret sur la fibromyalgie. Le jeûne n’a pas n’est pas un remède miracle contre la fibromyalgie. Si on prend toutes les maladies chroniques qui existent, un jeûne bien accompagné et bien fait sur mesure par rapport à la personne qu’on a en face de soi. Et bien on voit toujours des bénéfices à ce jeûne. Je dirais que le jeûne est bien sûr efficace.
Ensuite, deuxièmement, je dirais que le jeûne n’est pas le remède miracle contre la fibromyalgie. Et ça, je veux bien appuyer dessus. Et je peux comprends tout à fait.
Parce que moi aussi, quand j’avais mes gros, gros, gros problèmes d’allergies, je cherchais le remède miracle contre ma maladie chronique dont je ne réussissais pas à me débarrasser et même je n’arrivais même pas à diminuer les symptômes. Donc, à l’époque, moi, ce n’était pas le jeûne mon type de remède miracle. Mais à l’époque, je cherchais la plante miracle, l’huile essentielle miracle pour essayer de trouver une solution à réduire les symptômes de mes énormes allergies. Et aujourd’hui, j’ai tous les jours, soit des gens de la communauté du cabinet, soit des membres, soit des futurs membres qui me contactent et qui me disent : “voilà, est-ce que la chlorella est le remède contre la fibromyalgie ? Est ce que la cryothérapie est le remède contre la fibromyalgie? Est-ce que c’est la méditation ? Est ce que c’est l’alimentation ? Est-ce que c’est le sport ? En fait, on est tous en train de chercher chacun notre remède miracle. Sauf que le remède miracle, il n’existe pas. Ça n’existe pas. Pour réussir à faire bouger une situation dans laquelle on est, il faut comprendre pourquoi on est dans cette situation donc comprendre les causes du problème et ensuite mettre en place une stratégie pour justement travailler sur ces causes. En essayant de trouver le remède miracle comme l’alimentation, la méditation, le sport, la cryothérapie, bref, le jeûne. Là, on est en train de se dire : “la maladie, elle nous est tombée dessus. C’est le fruit du hasard.” Et ça, c’est un peu la vision aujourd’hui qu’on a de toutes les maladies chroniques, c’est-à-dire qu’on n’est pas responsable de notre situation. Et ça, je veux bien l’avouer. S i on ne comprend pas comment notre corps fonctionne, on n’en est pas responsable. Mais en fait, on en est responsable indirectement puisque justement, de ne pas avoir compris comment notre corps fonctionne, nous fait aller dans une situation qui nous fait souffrir. Et donc, puisque on ne comprend pas cette situation, on considère que c’est le hasard puisque c’est le hasard. On essaye de trouver un remède miracle pour essayer de se débarrasser de ce qui nous est tombé dessus. Alors il y a beaucoup de gens qui disent que soit 1) de toute façon, on ne peut rien faire contre la fibromyalgie. Moi, ce n’est pas du tout ce que je vérifie avec nos membres. On nous disait ça aussi pour le problème contre les allergies, que ce n’est pas possible de se débarrasser de ses allergies. Aujourd’hui, nous n’avons pas un seul membre de notre cabinet qui n’a pas réussi à se débarrasser de ses allergies alors qu’on a des membresqui sont les plus gros allergiques de France. Pareil pour les maladies de peau. Et là, on a lancé il y a quelques mois le programme contre la fibromyalgie et on a exactement les mêmes résultats. Pourquoi?
Parce que obligatoirement, c’est normal de rester fibromyalgiques si on ne s’occupe pas des causes. C’est normal si on est toujours en train d’essayer de camoufler ou de soulager les douleurs. On ne règle pas la cause. L’objectif, si on veut réussir à se débarrasser de son problème, quel que soit le type de pathologie qu’on a, il va falloir travailler sur la cause. Donc, le jeûne n’est pas le remède miracle. C’est à dire que moi, j’ai des personnes qui viennent chez moi et qui étaient passés par des périodes où, justement avec le jeûne, ils n’étaient plus fibromyalgiques. Mais le problème, c’est qu’ils vont faire leurs deux semaines de jeûnes, alors ils peuvent partir en “jeûne et randonnée”, ils peuvent faire ça chez eux. Bref, j’ai plusieurs personnes qui ont fait soit chez eux, soit en “jeûne et randonnée”. Ils font ça, ils sortent de là. Ils ne sont plus fibromyalgiques puisque pendant quelque temps, une courte période, ils n’ont plus de douleurs, ils n’ont plus de fatigue, ils réussissent à avoir un sommeil réparateur. Mais le problème après, c’est que quand ils sortent de ce jeûne, ils reviennent dans leur hygiène de vie. Ils n’ont pas réglé la cause de leur fibromyalgie. Et donc, obligatoirement, qu’est-ce qu’il va se passer ? Au bout d’un moment les effets du jeûne vont complètement partir puisque l’on est en train de réactiver la machine. Nos émonctoires ne sont pas ouverts. On a toujours des intestins en mauvaise santé. On abime nos intestins, ils sont surchargés. On a un microbiote intestinal de mauvaise qualité, on a une surcharge en toxines, on a trop encrassé notre corps en toxines. Et donc, rebelote. L’histoire va se répéter, on “redevient” fibromyalgique. Donc, en fait, c’était juste une période de transition où on avait un petit peu de répit.
Le jeûne, on voit bien qu’il y a des effets, mais après, on voit bien aussi que très rapidement, ces effets diminuent. Soit on avait juste une diminution de la douleur et très rapidement les douleurs réapparaissent, soit on avait plus de douleurs du tout et nous douleurs réapparaissent aussi. Parce qu’en fait, on n’a pas travaillé encore sur la cause de la fibromyalgie. La fibromyalgie, je le répète à chaque fois, comme toutes les maladies qu’on accompagne, ça ne tombe pas du ciel. La maladie a des causes physiologiques.
Je veux bien comprendre qu’aujourd’hui, peu de gens comprennent cette maladie et c’est tout le travail, justement, et c’est ce pourquoi j’ai créé mon cabinet. L’objectif, c’est de permettre de donner ma vision de ces maladies chroniques très compliquées que tout le monde dit incurable, pour ensuite dire voici ce que j’ai compris de cette maladie. Voici les causes que j’ai compris. Voici ce qu’il faut faire pour réussir à ne plus être fibromyalgique. Notre cabinet ce n’est pas que de la théorie, sinon cela serait très, très simple pour nous de faire des vidéos et de dire voilà ce qu’on a compris et on a raison. Nous, on dit voilà ce qu’on a compris et on vérifie avec nos membres. Moi, j’ai beaucoup vécu ça à titre personnel, j’ai vu énormément de médecins, j’ai vu énormément de thérapeutes de médecines douces. Beaucoup me promettaient toujours beaucoup de choses. J’ai jamais eu beaucoup de résultats positifs. C’est pas le fruit du hasard. Pour réussir à se débarrasser de sa fibromyalgie, il va falloir travailler justement sur les causes de cette fibromyalgie. Je le répète à chaque fois.
Il y a deux causes à la fibromyalgie. Il y a déjà un problème au niveau des intestins. C’est vraiment un microbiote intestinal de mauvaise qualité qu’il va falloir renforcer. Une muqueuse intestinale de mauvaise qualité qu’il va falloir renforcer parce qu’aujourd’hui, cette muqueuse laisse passer tout et n’importe quoi l’intérieur. Donc, il y a un nombre de déchets qui rentre à l’intérieur du corps beaucoup trop important. Le corps fait ce qu’il peut avec ce qu’il a. Il va mettre ces déchets à l’intérieur des deux types de cellules des tendons et des muscles. Il y a un deuxième problème, c’est qu’il y a une surcharge au niveau des toxines qui se trouvent à l’intérieur du corps et donc le corps est complètement encrassé. Donc, le travail qu’il va falloir faire, c’est donc renforcer le microbiote intestinal, renforcer cette muqueuse intestinale, drainer les toxines qui sont dans le corps, vers l’extérieur en ouvrant les émonctoires. On a plusieurs portes de sortie dans le corps, la peau avec les glandes sudoripares et les glandes sébacées (avec la transpiration ou le sébum), les poumons avec l’air, les reins avec l’urine et les selles avec les intestins. Donc ça, c’est vraiment tout le travail qu’il faut faire. C’est exactement ce qu’on fait dans mon cabinet avec le programme contre la fibromyalgie. Tous nos membres, on les accompagne justement en travaillant sur ce microbiote intestinal et sur les intestins. En travaillant sur le drainage des toxines vers l’extérieur. En ouvrant les émonctoire et en mettant en circulation ces toxines. Ça, c’est vraiment ce qu’on fait. Et donc là, bien sûr on va adapter ce programme en fonction de la personne qu’on a en face de nous pour réussir à permettre à chacun d’arriver à l’objectif. Ça prend a peu près 5 mois pour arriver à se débarrasser de sa fibromyalgie grâce à notre programme. Donc, ce qu’il faut comprendre pour le jeûne : le jeûne est un outil incroyable, vraiment incroyable. Je le recommande dans chacun de mes programmes que je fais sur mesure pour les membres quand les personnes ont la capacité de le faire et veulent le faire.
Par contre, moi j’ai très peu de personnes qui aujourd’hui ont la capacité de vraiment jeûner parce qu’ils sont trop fatigués, parce que psychologiquement ils n’ont pas envie. Parce que sauter, même un repas, est très compliqué. Moi, ce que je favorise plutôt au début du programme, c’est de faire des pauses digestives. Donc, trouver une journée dans la semaine où on peut réussir à réduire ses repas. Donc trouver un type de pause positive. Il y en a plein. Je l’adapte en fonction de la personne que j’ai en face de moi. Mais trouver un moyen pour essayer d’avoir quelques petits bénéfices du jeûne qu’on peut avoir en bénéficiant justement de cette pause digestive, on va vraiment réussir à un petit peu renforcer notre muqueuse intestinale un petit peu, renforcer notre microbiote intestinal, un petit peu, drainer les toxines petit à petit, faire ça doucement. Donc le jeûne, en fait, c’est un outil qu’on va utiliser pour accélérer le processus de nettoyage du corps. En réalité, il y a trois outils les plus importants et les trois outils les plus importants pour réussir à se débarrasser de sa fibromyalgie, c’est 1) l’alimentation, 2) l’activité physique adaptée en fonction des gens. J’ai des personnes, par exemple, qui, eux, peuvent par exemple faire du trampoline pendant 30 minutes par jour. Ça, c’est top. Et j’en ai qui, aujourd’hui, parce que c’est le début de leur programme, ne peuvent pas aller marcher 15 minutes dehors parce qu’ils n’ont pas l’énergie et qu’ils ont trop mal. Et donc, au début, on va faire ce qu’on peut. On va peut être travailler que sur les intestins pour commencer à voir que les douleurs diminuent pour ensuite partir sur la phase, justement, de faire faire bouger les toxines. Donc, on voit bien que l’objectif d’abord, c’est vraiment de personnaliser cet accompagnement puisque chacun est différent. Donc ça, c’était 1) l’alimentation, 2) l’activité physique et 3) la gestion du stress. Si on veut réussir à sortir de n’importe quelle situation, il faut utiliser ces trois outils pour y arriver. Il faut adapter ces trois outils à la personne qui essaye de se débarrasser de son problème. Là, on est en train de parler de fibromyalgie mais ça s’adapte aussi pour toutes les autres maladies chroniques. Et ensuite, ça, c’est vraiment la base pour essayer de faire de la santé et ensuite à côté de ces trois outils qui sont la base de la santé humaine. On va avoir un ensemble d’autres outils qu’on va pouvoir utiliser pour accélérer le processus. Typiquement, on va pouvoir utiliser par exemple, des plantes pour faire travailler les émonctoires, pour ouvrir les émonctoire. On peut utiliser la chaleur, le froid pour justement essayer de drainer, faire circuler les toxines. On peut utiliser les huiles essentielles, on peut utiliser plein plein de choses. La bouillotte aussi pour renforcer le foie. Bref, il y a plein d’outils qu’on va pouvoir utiliser à côté. Et le jeûne en fait partie. Le jeûne, c’est un outil extrêmement intéressant qui va permettre d’accélérer le processus. Par exemple, tous mes membres fibromyalgiques qui viennent et à qui je peux ajouter un peu de période de jeûne à l’intérieur du programme sont des personnes qui ont un programme qui est assez rapide parce que, justement, le fait de jeûner permet d’accélérer le processus. Mais ce n’est pas le jeûne qui va permettre de régler le problème parce que la majorité des gens, la majorité des personnes fibromyalgiques qui ne sont plus fibromyalgiques n’ont pas jeûné, n’ont pas eu de période de jeûne parce que psychologiquement, ils n’avaient pas envie, parce qu’en terme d’énergie, ils n’avaient pas envie, parce que ça ne leur allait pas. Donc, on a fait autre chose que du jeûne. Donc on peut bien voir que la majorité des gens qui s’en sortent en tant que fibromyalgique n’ont pas jeûné. Par contre, moi, ce que je peux voir aussi, c’est que ceux à qui je peux mettre dans ce programme sur mesure que je fais un peu de période de jeûne. Bien, on va beaucoup plus vite parce que c’est un super outil pour toutes les personnes qui en ont la capacité.
Voilà donc est-ce que j’ai d’autres choses à dire là-dessus ?
Voilà donc le jeûne, c’est un outil, c’est un outil à mettre dans notre trousse à outils quand on est en train de travailler sur la fibromyalgique. Ce n’est pas un outil indispensable, mais c’est un outil qui, si on peut l’utiliser, c’est un super outil. Obligatoirement de toute façon, pour réussir à se débarrasser de fibromyalgie concrètement, il faut travailler d’abord sur l’alimentation, l’activité physique (en tout cas l’adapter en fonction de la personne qu’on a en face de nous). Et trois, travailler sur la gestion du stress pour essayer de libérer le mental, pour que le corps ait assez d’énergie pour faire ce qu’on lui demande de faire, c’est à dire renforcer son microbiote, renforcer sa muqueuse intestinale, drainer les toxines à l’extérieur, ouvrir les émonctoires. Et donc, voilà, j’espère que j’ai bien balayé le sujet. Maintenant ce que je vais faire ce que je vais répondre à trois questions supplémentaires sur le jeune et la ibromyalgie. Donc, je vais essayer de répondre à ces questions.
La première question que j’ai c’est : est-ce qu’il faut faire un jeûne hydrique ou un jeûne sec pour la fibromyalgie ? Théoriquement, le jeûne hydrique va permettre de nettoyer le sang. Le jeûne sec va permettre de nettoyer la lymphe. La lymphe est beaucoup plus compliqué à nettoyer, car c’est beaucoup plus profond et donc le sec est beaucoup plus intéressant quand on a besoin de nettoyage la lymphe. Le jeûne hydrique est beaucoup plus intéressant qu’on veut nettoyer plutôt en surface, donc le sang. Si on regarde le cas de la fibromyalgie : la fibromyalgie, c’est un encrassement au niveau de deux types de cellules que sont les cellules musculaires et les cellules tendineuses. Donc, c’est au niveau des cellules, les cellules, c’est le niveau le plus bas qu’on peut trouver dans le corps puisque c’est l’unité de base pour créer n’importe quoi dans le corps. C’est vraiment l’unité de base, c’est la brique de la maison. Donc, c’est le niveau le plus profond qui existe dans le corps. Si on veut réussir à drainer les toxines qui se trouvent aussi profondément dans le corps, le plus intéressant, c’est le jeûne sec. Ça, c’est la théorie. Donc déjà, il faut être capable de faire des jeûnes secs, mais théoriquement, c’est ce qui va permettre de faire sortir le liquide intracellulaire vers le liquide extracellulaire. Puis ensuite, ce liquide extracellulaire vers la lymphe, puis la langue vers le sang. Et donc, théoriquement, le jeune sec est beaucoup plus intéressant. Ensuite, moi comme ça, si j’ai un membre qui est capable de faire des jeûnes secs, en fonction de la personne que j’ai en face de moi et de sa motivation, j’essaierais d’alterner entre jeûne sec et jeûne hydrique parce qu’en fait, puisque le jeune hydrique permet de nettoyer le sang, bah moi j’essaierais avec le jeûne sec de faire remonter les toxines au niveau du sang et ensuite, après cette période un jeûne hydrique pour purifier le sang. En faisant ça, on va drainer petit à petit, faire remonter petit à petit les toxines qui se trouvent à un niveau très inférieur, c’est à dire au niveau de la cellule vers l’extérieur à travers les émonctoire. Voilà pour la question sur le jeûne sec ou le jeûne hydrique.
Après, j’ai une autre question c’est : “Combien de temps faut-il jeûner pour avoir des effets ?” Ça va dépendre des gens. Quelle est votre énergie? Parce que c’est le corps qui fait de l’auto guérison. Donc il a besoin de cette énergie pour que le corps fasse son travail. Quelle est votre énergie? Quel est votre niveau de stress? Parce que le stress va ralentir le travail du corps. Quel est votre taux d’encrassement? Qu’est ce que vous avez comme l’encrassement au niveau des cellules? Est ce qu’il y en a beaucoup? Pas Beaucoup ? Peu ? etc. Ensuite, c’est quoi la qualité de vos émonctoires? Est-ce que vous émonctoires sont totalement fermés ? Est-ce qu’ils sont un petit peu ouverts et fonctionnent un peu quand même ? Est-ce qu’il y en a un qui fonctionne bien et pas les autres ? Donc tout ça va dépendre de chacun, puisque l’on voit bien que tout le monde fonctionne un petit peu de la même façon. On a tous les mêmes organes. Par contre, on voit bien que ce corps ne fonctionne pas toujours de la même façon. On voit bien qu’il y en a qui vont manger le même plat que quelqu’un. Ils ne vont pas grossir et les autres vont prendre un kilo après ce plat. Certains vont boire un café avant de dormir et ils vont s’endormir alors qu’il y en a d’autres qui vont prendre un café et ils ne vont va pouvoir dormir la nuit. Enfin bref, on voit que les corps ne fonctionnent pas de la même façon. Ce n’est pas si mathématique que ça. Donc, pour le jeûne, c’est pareil. Combien de temps il faut jeûner pour voir des effets? Ça va dépendre des gens. Ça va dépendre de quelle est votre pathologie? Quel est votre état? Ça peut complètement dépendre. On le dit. On dit souvent que ça prend 3 jours de crise curative. Par exemple un jeûne hydrique, c’est vrai que c’est une moyenne. C’est à dire que souvent, on a besoin de 3 jours pour commencer à aller mieux quand on jeûne. Mais ça dépend. Parce que si on prend quelqu’un qui est relativement peu encrassé, il n’y a pas de crise curative pendant 3 jours. Moi maintenant, mes crises curatives ne durent même pas une journée. Et quand je commence par un jeûne sec, j’ai plus de crise curative. Je ne le sens pas. Donc cela va dépendre de beaucoup de choses. Et pour cela, il faut plutôt que la personne en face de moi pour essayer de donner mon avis.
“Est-ce qu’il faut faire de l’activité physique quand on est jeûne ?”. Théoriquement, encore une fois théoriquement, puisque tout cela est adapté en fonction de chacun. Théoriquement, il faudrait avoir une petite activité physique quand on jeûne. Pourquoi? Parce que le fait de faire un petit peu d’activité physique permet d’accompagner le corps. Le corps est en train de se nettoyer, donc il est en train de faire son travail. Par contre, le sang bouge tout seul grâce aux pulsations cardiaques, mais par exemple la lymphe ne bouge pas toute seule. (La lymphe est le système de gestion des déchets du corps). Pour que la lymphe puisse bouger, elle a besoin que les muscles se mettent en activité. On n’a pas besoin de faire un marathon, mais le fait de faire une marche permet d’activer, de faire bouger les muscles et donc de faire circuler la lymphe. Puisque le corps est en train de mettre des déchets en circulation, c’est intéressant de faire bouger le sang et la lymphe.
Qu’est ce qui va se passer? Ils vont obligatoirement passer par les différents émonctoires puisque c’est un circuit. Obligatoirement, puisqu’ils passent par les émonctoires et qu’on est en train d’ouvrir les émonctoires, qu’est-ce quil se passe ? Hé bien on est entrain de drainer gentiment les toxines vers l’extérieur. Mais moi, par exemple, j’ai des membres qui ont fait avant de me consulter des périodes de jeûne mais ils n’avaient pas la capacité de faire une activité physique, même d’aller marcher pendant 30 minutes. Ils n’en avaient pas la capacité. Ils jeûnaient, ils se levaient parfois, mais ils ne faisaient pas grand chose.
Ils ont quand même eu des effets bénéfiques à la fin. Mais c’est sûr que théoriquement, il faudrait bouger un peu pour accompagner justement le travail du corps. Après, j’en ai d’autres.
A partir du moment où on commence à être bien entraîné et qu’on a l’habitude des jeûnes, maintenant, on peut faire de la musculation. Moi, quand je jeûne, je peux aller courir, faire ma séances de musculation. Je peux même faire du sauna, mais parce que je suis entraîné et je connais comment mon corps fonctionne et je connais mon niveau d’encrassement et je sais ce que je suis en train de faire. Donc, il faut y aller petit à petit.
Je reprend la deuxième question qu’on m’a posée parce que j’ai oublié un élément sur “combien de temps faut-il jeûner ?”
Ce que j’ai vu avec nos membres ou avec mon expérience personnelle, c’est que le corps, préfère largement un petit jeûne court régulier plutôt qu’à un long jeûne rare. Donc, on a très souvent envie de faire un très long jeûne puisque c’est ça qui va nous permettre de régler le problème.
Et on se tue à la tâche pour faire un long jeûne alors qu’en fait, le corps préfère un jeûne court, mais fait de manière régulier. C’est ce que je conseille exactement aussi à tous les membres quand ils ont décidé de partir sur un programme contre la fibromyalgie s’ils en ont la capacité.
Au lieu d’essayer de trouver une grande période de jeûne, plutôt d’essayer de trouver une petite période, mais qu’on va faire régulièrement pour accompagner le corps. Petit à petit. Voilà, je crois que j’ai balayé tout le sujet. J’espère que ça vous a intéressé. Maintenant, rendez-vous la semaine prochaine pour un autre thème. Très bonne journée à tous. Bye-bye !