Fibromyalgie : L'Hypothese Du Stress
On entend souvent que la fibromyalgie est due au stress. Si le stress peut aggraver les symptômes, il n’en est pas la cause principale. Beaucoup de gens sont stressés sans développer de fibromyalgie. Réduire le stress aide, mais n'élimine pas la maladie. La cause est ailleurs.
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Parmi les nombreuses pistes explorées autour de la fibromyalgie, celle du stress chronique revient souvent. Pas un stress ponctuel, comme une surcharge passagère. Mais un stress profond, ancien, accumulé… qui s’infiltre dans toutes les couches du corps.
Cette hypothèse ne prétend pas tout expliquer. Mais elle mérite d’être entendue, parce qu’elle entre en résonance avec ce que vivent de nombreuses personnes concernées par la fibromyalgie.
Un stress ancien, mal évacué, jamais digéré
Beaucoup de personnes fibromyalgiques rapportent des parcours marqués par l’hyper-adaptation, la surcharge mentale, l’oubli de soi. Ce stress n’est pas toujours conscient. Il est parfois “inclus” dans le quotidien depuis des années.
On apprend à faire face, à encaisser, à ne pas se plaindre. Et un jour, le corps dit stop. Mais il ne le dit pas avec des mots : il le dit avec de la fatigue, des douleurs, un effondrement du système nerveux.
Le stress, un facteur déclencheur… mais pas la seule cause
L’hypothèse du stress ne dit pas que “tout est psychologique”. Elle propose de regarder le stress comme un facteur amplificateur, un élément déclencheur, un accélérateur de déséquilibre.
Quand le corps est déjà en terrain fragile, le stress peut faire basculer. Il peut aussi maintenir dans un état d’alerte chronique, où tout devient tension, douleur, réaction.
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Une pression qui ne se voit pas mais qui épuise
Le corps encaisse… jusqu’au trop-plein
Le stress peut être silencieux. Il ne s’exprime pas toujours par de l’agitation. Parfois, il ronge en silence. Il fait monter le niveau d’alerte interne, crée des blocages physiologiques subtils, empêche le repos, empêche l’apaisement.
Cette absence de relâchement est typique des profils hypersensibles, perfectionnistes, suradaptés. Des profils que l’on retrouve fréquemment dans les témoignages autour de la fibromyalgie.
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Quand le stress devient invisible
Le stress chronique finit par devenir une norme. On ne s’en rend plus compte. On vit "avec", jusqu’au moment où le corps n’en peut plus. Il faut alors reconstruire de l’intérieur, recréer du calme, repenser sa manière de fonctionner.
Cette reconstruction ne se fait pas à coups de volonté. Elle demande de l’écoute, du temps, un cadre, et souvent un accompagnement pour réapprendre à réguler.
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Si tu as le sentiment que le stress est un fil rouge dans ton histoire, si tu ressens que ton corps t’envoie des signaux mais que tu ne sais plus comment les lire…
