Fibromyalgie : L'Hypothese Du Choc Physique
On entend que la fibromyalgie est causée par un choc physique, comme un accident. Cependant, ce choc est souvent un déclencheur, pas la cause. Le terrain était déjà vulnérable. Travailler sur les causes réelles, plutôt que sur le déclencheur, est essentiel pour surmonter la maladie.
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Certaines personnes atteintes de fibromyalgie identifient un événement physique précis comme point de départ : un accident, une opération, une chute, un accouchement difficile…
Et si le corps, après ce choc, n’avait jamais réussi à revenir à son état d’équilibre ? Et si la fibromyalgie était, dans certains cas, une trace laissée par un trauma physique non intégré ?
Quand le corps ne récupère pas complètement
Le corps est conçu pour s’adapter. Pour compenser. Pour se réparer. Mais dans certaines situations, la réparation ne se fait pas totalement. Le choc laisse une empreinte. Et même si les examens sont normaux, le corps, lui, se souvient.
Ce n’est pas le choc qui est en cause, mais la manière dont le corps y répond
Ce n’est pas toujours la gravité du choc qui compte. Parfois, un événement banal déclenche une cascade de réactions. Le système nerveux reste en hypervigilance, le sommeil se dégrade, la fatigue s’installe, les douleurs deviennent diffuses.
Ce n’est pas “dans la tête”. C’est une adaptation biologique complexe, qui finit par se transformer en inconfort chronique.
Le choc est passé, mais le corps est resté figé
Une mémoire somatique
Même si l’événement physique est terminé, le corps peut rester bloqué dans une forme de tension résiduelle. Comme s’il n’avait jamais reçu le signal de sécurité nécessaire pour “relâcher”.
Cette tension peut se manifester par des douleurs musculaires, une raideur, une fatigue permanente, ou un sentiment de ne jamais être complètement “présent”.
➡️ Lire aussi : La fibromyalgie est-elle un signal d’alarme du corps ?
Une hypothèse parmi d’autres, mais à ne pas négliger
Tous les parcours fibromyalgiques ne commencent pas par un choc physique. Mais pour ceux qui se reconnaissent dans ce type de déclencheur, cette lecture peut être libératrice.
Elle permet de remettre du sens, de comprendre que ce n’est pas une faiblesse du mental, mais une trace corporelle d’un événement vécu trop intensément.
➡️ Lire aussi : Fibromyalgie : l’hypothèse du choc émotionnel
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