Fibromyalgie : L'Hypothese De La Depression

La fibromyalgie est parfois liée à la dépression, mais à mon avis, c’est une conséquence, pas une cause. Les douleurs chroniques, la fatigue et le sommeil non réparateur affectent le moral. Une fois ces symptômes atténués, la dépression disparaît souvent. C’est pourquoi cette hypothèse ne tient pas.

Fibromyalgie : L'Hypothese De La Depression

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Parmi les nombreuses hypothèses évoquées autour de la fibromyalgie, celle de la dépression revient fréquemment. Certains médecins posent même ce diagnostic à la place de celui de fibromyalgie, quand les examens ne révèlent rien.

Mais est-ce que cela signifie que les personnes concernées sont simplement “déprimées” ? Ou que ce qu’elles vivent est psychologique ? Il est temps de clarifier les choses, sans simplification ni jugement.


Une confusion fréquente… mais lourde de conséquences

La fatigue, la perte d’envie, les douleurs… Ces symptômes peuvent exister dans la dépression. Mais cela ne veut pas dire que toute personne qui les ressent est en dépression. Cette confusion entretient une incompréhension douloureuse pour les personnes fibromyalgiques.

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Ce que la dépression et la fibromyalgie ont en commun

Des symptômes qui se recoupent

Oui, il existe des zones de croisement : la perte d’énergie, la douleur, l’anxiété, les troubles du sommeil. Mais l’origine de ces symptômes n’est pas la même. La fibromyalgie n’est pas d’abord une perte de moral. C’est un déséquilibre profond du terrain corporel.


Ce que cette hypothèse oublie : le corps

Réduire la fibromyalgie à une “dépression masquée” empêche d’écouter ce que le corps exprime. Il ne s’agit pas de nier la détresse émotionnelle, mais de ne pas tout faire passer par la case psychique.

La douleur est physique. Le dérèglement est corporel. La fatigue est biologique. Ce que vit la personne est incarné.

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Un lien à explorer, mais jamais à imposer

Il se peut qu’il y ait une forme de dépression consécutive à la fibromyalgie. Parce que vivre avec une douleur constante, un corps épuisé et un entourage qui ne comprend pas… peut effectivement user le moral.

Mais ce n’est pas une cause. C’est une conséquence. Et dans d’autres cas, il n’y a pas du tout de dépression. Juste un corps qui n’arrive plus à compenser.


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