Fibromyalgie : Peut-On Vraiment Guerir ?

C’est une question que j’entends souvent. Et je comprends pourquoi elle revient autant. Quand on vit avec la fibromyalgie depuis des années, que les douleurs deviennent le quotidien, que la fatigue devient permanente, que personne ne semble comprendre ce qu’on traverse… on finit par se demander s’il y a une issue.

Alors, est-ce possible de s’en libérer ? Peut-on vraiment espérer un changement durable ? Voici mon regard sur la question, issu de mon expérience personnelle et de l’accompagnement que je propose chez EPIGENISE.

Ce que dit la médecine conventionnelle

Selon la médecine conventionnelle, il n’est pas possible de guérir de la fibromyalgie. C’est une affection classée dans les maladies chroniques, sans cause clairement identifiée, sans lésion observable, sans traitement curatif officiel.

Cette vision est d’ailleurs celle que la plupart des personnes concernées ont au départ. Elle repose sur une observation scientifique rigoureuse : on ne voit rien dans les examens, donc on ne peut pas “corriger” ce qui ne semble pas abîmé.

Et pourtant… cela ne suffit pas à expliquer ce que vivent les personnes chaque jour. Et cela n’apporte que très rarement un mieux-être significatif.

➡️ Lire aussi : Pourquoi la fibromyalgie n’est pas reconnue ?

Mon regard est à l’opposé… et voici pourquoi

Pendant des années, j’ai moi-même suivi à la lettre tous les conseils de la médecine conventionnelle. Mais malgré cela, je ne constatais pas de changement durable. Et c’est en changeant de point de vue que j’ai commencé à comprendre autre chose.

J’ai compris que les symptômes ne tombent pas du ciel. Que le corps réagit, s’exprime, alerte. Et surtout, qu’en modifiant certains paramètres fondamentaux (alimentation, rythme, terrain, émotions), on pouvait observer une transformation.

C’est cette observation qui m’a amené à proposer une autre voie, une autre lecture de la fibromyalgie.

Rester dans les symptômes… ou remonter à la cause

La plupart des approches se concentrent sur atténuer les symptômes. On cherche à réduire la douleur, à mieux dormir, à apaiser les tensions. C’est nécessaire, mais ce n’est pas suffisant.

À mes yeux, ce qui fait toute la différence, c’est le travail sur la cause profonde. Et cette cause n’est pas unique. Elle est souvent multiple. On parle alors d’un “terrain fibromyalgique” : un ensemble de facteurs qui, cumulés, fragilisent l’organisme et l’empêchent de retrouver son équilibre.

➡️ Lire aussi : Fibromyalgie : un signal d’alarme du corps à ne pas ignorer

Les trois causes principales observées

Dans mon accompagnement, j’ai observé que trois grands types de causes reviennent systématiquement. Elles ne sont pas exclusives, mais elles forment une base de compréhension solide :

1. Un système nerveux épuisé

Le système nerveux est souvent en état d’alerte permanent. La moindre stimulation devient source de tension, de fatigue, de douleurs. Cet état d’hypervigilance épuise le corps et empêche toute récupération.

➡️ Lire aussi : L’hypothèse du système nerveux défaillant

2. Un microbiote intestinal déséquilibré

Le microbiote est un pilier de la santé globale. Quand il est déséquilibré, il crée de l’inflammation, fragilise l’immunité, et peut impacter le cerveau (axe intestin-cerveau). Beaucoup de personnes concernées par la fibromyalgie ont un microbiote appauvri, en lien avec une alimentation ultra-transformée, des médicaments ou un stress chronique.

➡️ Voir : Le lien entre alimentation et fibromyalgie

3. Des émonctoires débordés

Les émonctoires sont les voies naturelles d’élimination du corps (foie, intestins, reins, peau, poumons). Lorsqu’ils sont surchargés, le corps ne parvient plus à “vider” ce qu’il accumule. Cela crée un terrain inflammatoire propice aux douleurs.

➡️ En savoir plus sur les émonctoires

Un changement profond, pas une formule magique

Comprendre ces causes, c’est ouvrir une porte. Mais cela ne suffit pas. Il faut ensuite les travailler en profondeur, avec patience, cohérence, et surtout sans pression.

Ce n’est pas une recette miracle. Ce n’est pas un programme à appliquer mécaniquement. C’est un chemin. Un retour vers soi, vers son corps, vers ses besoins. Et ce chemin, chacun le fait à son rythme.

Et chez EPIGENISE, comment on accompagne cela ?

Je n’essaie pas de faire “disparaître” les symptômes. Je cherche à comprendre ce qu’ils veulent dire. Et à partir de là, à proposer des outils pour renforcer le terrain, apaiser le système nerveux, soutenir l’alimentation, alléger les surcharges.

Et ce sont les personnes elles-mêmes qui, progressivement, commencent à sentir la différence. Pas du jour au lendemain. Mais étape par étape.

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