Fibromyalgie, Est-Ce Du A Un Systeme Nerveux Defaillant ?
La fibromyalgie est souvent attribuée à un système nerveux défaillant, mais Maxime Herné soutient que la cause réside dans une surcharge toxique du corps, notamment des cristaux dans les muscles et tendons. Travailler sur les intestins et éliminer les toxines est crucial pour réduire les symptômes.
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La fibromyalgie est une réalité complexe. Et parmi les nombreuses hypothèses évoquées, celle d’un système nerveux en déséquilibre revient souvent. Certaines personnes parlent d’un corps en alerte permanente, d’une sensibilité exacerbée, d’un seuil de tolérance abaissé.
Mais que signifie vraiment un “système nerveux défaillant” ? Et cette piste peut-elle expliquer ce que vivent les personnes concernées ? Dans cet article, on explore cette hypothèse avec nuance et clarté.
Le système nerveux : chef d’orchestre du ressenti
Notre système nerveux régule une infinité de fonctions : rythme cardiaque, digestion, respiration, perception sensorielle… C’est lui qui capte, qui filtre, qui transmet.
Lorsqu’il est surchargé ou déséquilibré, ce sont souvent les ressentis corporels qui changent en premier. Une sensation de tension constante, une douleur qui s’intensifie sans raison apparente, une hypersensibilité au bruit, à la lumière, aux émotions…
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Un système en hypervigilance ?
Beaucoup de personnes fibromyalgiques ont cette impression d’être en alerte permanente. Comme si leur système nerveux n’arrivait plus à se poser. Le moindre changement est perçu comme une menace. Tout est amplifié.
On parle alors d’un système d’alarme déréglé. Non pas parce qu’il est “cassé”, mais parce qu’il est trop actif, trop réactif. Ce qui était censé protéger devient envahissant.
Cette hypothèse peut expliquer certains phénomènes typiques : douleurs diffuses, fatigue extrême après un petit effort, troubles du sommeil malgré l’épuisement, sensation d’être à bout sans cause identifiable.
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Système nerveux en surcharge : un terrain fragile
Ce dérèglement n’est pas toujours d’origine génétique ou accidentelle. Il peut être progressif, lié à des facteurs environnementaux, émotionnels, ou même alimentaires. Un peu comme une tension accumulée, jour après jour, jusqu’à ce que le corps n’arrive plus à gérer.
Dans ce contexte, le problème n’est pas le système nerveux lui-même. Le problème, c’est le contexte global qui le pousse à se dérégler.
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Une invitation à rééquilibrer plutôt qu’à réparer
Parler de “défaillance” du système nerveux peut induire une idée d’irréversibilité. Or, dans la démarche EPIGENISE, on parle plutôt de déséquilibre temporaire, de surcharge, de dérégulation.
Et c’est cette nuance qui change tout. Car ce qui est déséquilibré peut retrouver de la stabilité, si on sait agir sur les bons leviers : allègement du stress, apaisement du mental, amélioration du sommeil, renforcement des ressources internes.
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Si cette hypothèse vous parle, si vous avez l’intuition que votre système est “saturé”, mais que vous ne savez pas comment l’apaiser…
