Fibromyalgie : Apprendre A Ralentir Pour Enfin Avancer

On entend encore trop souvent :

👉 « La fibromyalgie ? C’est pour les fainéantes. »
👉 « Elle se plaint tout le temps, mais elle ne fait rien. »
👉 « Elle exagère, elle n’a rien. »

Et si l’on regardait la réalité en face, on s’apercevrait que ces jugements ne tiennent pas la route.

Un paradoxe révélateur : hyperactivité vs épuisement

Les personnes atteintes de fibromyalgie sont souvent à l’exact opposé d’une prétendue paresse :

• Elles ont passé des années « tête dans le guidon »,
• Toujours prêtes à rendre service,
• À repousser leurs limites…

Jusqu’à ce que leur corps dise stop.

Mais ce paradoxe est cruel :

💡 La tête veut agir, le corps ne suit plus.

Les « bons jours » : piège de l’énergie retrouvée

Lorsque, parfois, la douleur s’adoucit ou qu’un regain d’énergie se fait sentir, beaucoup en profitent pour se surinvestir :

1. Mille choses à la fois.
2. Un sentiment d’urgence : « rattraper le temps perdu ».
3. Résultat : douleurs amplifiées, fatigue extrême, épuisement total.

Ce cycle renforce l’idée qu’on ne peut pas faire confiance à son corps… alors qu’il nous adresse au contraire un signe d’alerte.

Écouter… plutôt que se blâmer

Ce qu’il aurait fallu, c’est apprendre à ralentir, à écouter chaque alerte, à honorer ses limites. Mais cela demande :

• De prendre conscience que la « force mentale » ne suffit pas
• D’accepter que la stratégie de l’effort à outrance est un facteur déclencheur
• De s’autoriser à passer du « faire » à l’« être »

Construire une autre relation avec son corps

Se sortir de ce schéma, c’est entamer un chemin de compréhension :

• Identifier le tempérament perfectionniste et hyperactif
• Comprendre pourquoi il alimente la douleur
• Mettre en place une stratégie progressive pour redéfinir ses priorités

🧭 Dans ma conférence en ligne, je détaille :

• Comment ce tempérament nourrit la fibromyalgie
• Les étapes clés pour en sortir sans trahir qui vous êtes

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