Fibromyalgie : Un Choc Emotionnel Peut-Il En Etre La Cause ?
Un choc émotionnel peut déclencher la fibromyalgie, mais n'en est pas la cause. La fibromyalgie résulte d'une surcharge de toxines, une muqueuse intestinale poreuse, et des émonctoires dysfonctionnels. Pour s'en sortir, il faut s'attaquer aux vraies causes, pas seulement au déclencheur.
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Certaines personnes atteintes de fibromyalgie le disent avec précision :
“Tout a commencé après ce choc.”
Un événement marquant, intense, brutal ou injuste, qui a laissé une trace.
Et depuis, plus rien n’est comme avant.
Douleurs diffuses. Fatigue. Hypersensibilité. Corps imprévisible.
Et si ce n’était pas une coïncidence ?
Et si ce moment n’avait pas “provoqué une maladie”, mais plutôt révélé un déséquilibre déjà là, ou brisé un équilibre fragile ?
Ce que l’on appelle un “choc émotionnel”
Un choc émotionnel, ce n’est pas juste “un coup dur”.
C’est un événement vécu comme violent sur le plan émotionnel et corporel, qui dépasse les capacités d’adaptation à l’instant où il survient.
Cela peut être :
- un deuil inattendu,
- une séparation difficile,
- une agression verbale ou physique,
- un diagnostic médical traumatisant,
- un burn-out,
- un licenciement,
- ou même une accumulation de tensions émotionnelles jamais exprimées.
➡️ Lire aussi : L’hypothèse du stress chronique dans la fibromyalgie
Et si le corps n’avait jamais “relâché” après ce choc ?
Le choc passe, la vie continue, mais le corps, lui, reste figé dans un état de tension intérieure.
Comme s’il avait gardé en mémoire ce qu’il a traversé,
et qu’il tentait encore, des mois ou des années plus tard, de digérer, d’assimiler, de comprendre…
Mais sans y arriver.
C’est là que les douleurs commencent.
La fatigue. Le brouillard mental. Le sommeil perturbé. Les réactions disproportionnées.
Comme si le corps criait ce que l’esprit a essayé de taire.
➡️ Lire aussi : Quand le corps sature : symptômes secondaires de la fibromyalgie
Ce n’est pas “psychologique”, c’est biologique
Quand on évoque un choc émotionnel comme origine possible, on entend parfois :
“Donc c’est dans la tête ?”
Non. Ce n’est pas dans la tête.
C’est dans le corps.
Le choc émotionnel est un événement réel, qui laisse des traces neurophysiologiques, perturbe :
- le système nerveux autonome,
- la capacité à se réguler,
- le fonctionnement du système immunitaire,
- l’axe hormonal.
Ce n’est donc pas un trouble de l’imaginaire.
C’est une réaction biologique profonde à une charge émotionnelle excessive.
➡️ Lire aussi : Le système nerveux déréglé dans la fibromyalgie
Une lecture plus fine du corps
Ce que propose cette hypothèse, ce n’est pas une vérité unique.
C’est une clef de lecture possible.
Elle ne remplace pas les autres pistes (toxiques, nerveuses, génétiques…), mais elle en complète la compréhension.
Et surtout, elle redonne une chose essentielle :
du sens à ce que tu vis.
➡️ Lire aussi : Les 3 causes physiologiques de la fibromyalgie
Ce que disent les personnes concernées
“C’est arrivé après le décès de ma mère.”
“Mon corps a lâché après cette séparation.”
“Je me suis effondrée quand j’ai perdu mon emploi.”
“Je n’ai plus jamais eu d’énergie après ce burn-out.”
Ces phrases, nous les entendons régulièrement.
Et elles ne sont pas anecdotiques. Elles témoignent d’un moment de rupture, d’un point de bascule entre “avant” et “après”.
Et dans l’accompagnement, reconnaître ce moment, c’est souvent la première étape de la reconstruction.
🎯 Et toi ? Tu sens qu’un événement t’a coupé(e) de toi ?
Si tu ressens que quelque chose en toi s’est figé après un choc, que ton corps n’a jamais retrouvé son calme intérieur depuis ce jour-là…
