Quel Examen Pour Diagnostiquer La Fibromyalgie ?

Beaucoup de personnes reçoivent un jour ce mot : fibromyalgie. Parfois après des années d’errance médicale, parfois comme une surprise. Mais dans tous les cas, ce mot soulève plus de questions qu’il n’apporte de réponses.

Comment ce diagnostic est-il posé ? Est-il fiable ? Peut-on le confirmer avec des examens ? Et surtout : qu’est-ce que cela signifie réellement pour la personne qui le reçoit ?
Voici un éclairage complet, basé sur la réalité du terrain.

Il n’existe aucun test spécifique à la fibromyalgie

Premier point fondamental : il n’existe aucun test biologique ni imagerie médicale qui permette de diagnostiquer la fibromyalgie de manière formelle.

Ni prise de sang, ni IRM, ni scanner ne peut la détecter. Aucune anomalie structurelle ou inflammatoire visible. Ce qui signifie que le diagnostic est exclusivement clinique : il repose sur l’écoute du vécu, l’observation des symptômes et l’élimination d’autres causes possibles.

Cela rend l’approche très variable d’un professionnel à l’autre. Certains seront à l’écoute, d’autres plus sceptiques.

Un diagnostic souvent posé par exclusion

Dans la pratique, le parcours est souvent long. Les personnes passent par de nombreux examens : tests hormonaux, bilans inflammatoires, imageries, électromyogrammes… Tout revient “normal”. Et c’est justement cette normalité qui mène vers la fibromyalgie.

Autrement dit, le diagnostic est posé après avoir écarté toutes les autres hypothèses connues. Ce qui, pour le patient, peut créer un sentiment d’insécurité :
“Si on ne trouve rien, est-ce que ça veut dire que ce que je ressens n’existe pas ?”

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Les critères officiels existent, mais sont peu appliqués

Des référentiels comme ceux de l’American College of Rheumatology proposent des critères clairs :

• douleurs diffuses présentes depuis plus de 3 mois,
• fatigue chronique,
• troubles du sommeil,
• points douloureux spécifiques à la palpation (moins utilisés aujourd’hui).

Mais dans la réalité du cabinet médical, ces critères sont souvent survolés, voire ignorés.
Chaque médecin pose le diagnostic selon sa sensibilité, son expérience, son temps disponible, et parfois même… sa croyance dans l’existence de la fibromyalgie.

Ce que ce mot apporte… et ce qu’il n’apporte pas

Le mot “fibromyalgie” peut être un soulagement : enfin une reconnaissance, enfin un nom. Mais il peut aussi être un piège, si on en fait une étiquette figée : “J’ai ça, donc je dois vivre avec, je n’ai plus de solution”.

Chez EPIGENISE, on propose un autre regard : le diagnostic est un point de départ, pas une fatalité. Il désigne un état, un déséquilibre, un signal du corps… mais il ne dit pas tout ce qu’il est encore possible de rééquilibrer, de modifier, de renforcer.

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Un diagnostic sans explication peut enfermer

Beaucoup de personnes témoignent d’une chose : une fois le diagnostic posé, rien ne change concrètement. Pas de stratégie claire, pas de solution, parfois même… plus de suivi.
Le mot est posé, mais le corps est toujours en souffrance, et la personne est livrée à elle-même.

C’est ici que commence souvent une autre forme d’errance : on cherche sur internet, on teste des approches isolées, on espère que quelque chose “va marcher”… mais sans direction globale.

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Une autre façon de se situer face au diagnostic

Chez EPIGENISE, on ne nie pas le mot. Mais on l’utilise autrement. Non pas comme un mur, mais comme une boussole vers la compréhension du terrain :
Qu’est-ce que le corps a tenté de compenser ?
Quels déséquilibres ont été accumulés ?
Quels leviers concrets peuvent être activés ?

Ce que nous proposons, c’est une approche claire, progressive, cohérente, centrée sur la stabilité du corps, et non sur la simple étiquette posée.

🎯 Et maintenant, que faire de ce mot “fibromyalgie” ?

Si ce diagnostic a été posé pour vous, mais que vous cherchez à comprendre ce que cela signifie vraiment dans votre cas, et comment agir en profondeur…

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