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Bien que certains médecins considèrent encore la fibromyalgie comme une maladie imaginaire en raison de l'absence de signes biomédicaux, l'OMS l'a reconnue comme une vraie maladie en 1992. Ignorer cette réalité rend la situation encore plus difficile pour ceux qui en souffrent.

On entend souvent que la fibromyalgie est due au stress. Si le stress peut aggraver les symptômes, il n’en est pas la cause principale. Beaucoup de gens sont stressés sans développer de fibromyalgie. Réduire le stress aide, mais n'élimine pas la maladie. La cause est ailleurs.

On entend souvent que la fibromyalgie est causée par un choc émotionnel. Cependant, ce n'est généralement pas la cause, mais plutôt un déclencheur. Le choc émotionnel surcharge un corps déjà vulnérable, activant ainsi la maladie. Travailler uniquement sur ce choc ne résout pas la fibromyalgie.

On entend que la fibromyalgie est causée par un choc physique, comme un accident. Cependant, ce choc est souvent un déclencheur, pas la cause. Le terrain était déjà vulnérable. Travailler sur les causes réelles, plutôt que sur le déclencheur, est essentiel pour surmonter la maladie.

La fibromyalgie est parfois liée à la dépression, mais à mon avis, c’est une conséquence, pas une cause. Les douleurs chroniques, la fatigue et le sommeil non réparateur affectent le moral. Une fois ces symptômes atténués, la dépression disparaît souvent. C’est pourquoi cette hypothèse ne tient pas.

La fibromyalgie n'est pas une maladie de fainéants. Les personnes atteintes étaient souvent très actives avant la maladie. Elles ne restent pas immobiles par choix, mais à cause de la douleur et de la fatigue. Dès qu'elles récupèrent un peu d'énergie, elles reprennent rapidement leurs activités.